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Le précataclysmisme se voudrait un courant littéraire, philosophique et artistique. Ou peut-être qu'il ne veut rien du tout, à part qu'on le laisse tranquille. Il obéit à de nombreuses règles que personne ne connait, de toute façon, elle ne servent qu'à être dépassées. On peut résumer le précataclysmisme à une volonté de s’affranchir de toutes règles de création, de toutes contraintes. On ne peut pas résumer le précataclysmisme. On pourrait le résumer si on s'y penchait vraiment, mais il n'est pas sûr que ça en vaille la peine.

Pessimisme dyonisiaque, mysticisme adogmatique, hédonisme moral, nihilisme apolitique et misanthropie humaniste sont des concepts qui ont été utilisés pour expliquer le précataclysmisme. Ce à quoi ses créateur répondent : "C'est pas faux".

Une seule certitude :  la fin d’un monde est proche. En fait, elle est toujours prévue pour le soir même. ​

Nous attendons simplement qu'elle se produise, qu'elle soit d'origine écologique, politique, économique, sociale, civilisationnelle, personnelle, ou autre.

Nous sommes ceux qui savons que le monde tel que nous le connaissons s'effondrera pour laisser la place à un autre. L'hégémonie culturelle de la civilisation occidentale judéo-chrétienne touche à sa fin. en attendant, nous nous resservont un autre verre, tâchons de tomber amoureux, espérons devenir un jour de bons êtres humains, quoi que cela veuille dire.

Nous n'avons pas peur.

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Ceux qui se réclament du précataclysmisme ont fondé l’Association de Recherche Précataclysmique et d’Etude Globale de l’Ephémère ( A.R.P.E.G.E.), ce qui ne veut rien dire, et sont :

Demian S. Coyote, Durf667, Ol’ Man Sid, Chloe von Fyredörff, Don Nihil Apsarà, M. Pantomime, Ian Tombstone et Krist Morningstar.

Ils (et elle) sont en colloc  dans ma tête, alors imaginez le bordel !

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